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Accélère ta récupération grâce à la compression

Devenue courante dans le monde du sport, la compression promet une aide à la récupération, une meilleure circulation, et parfois même un gain de performance.

Comprendre comment elle fonctionne est important si tu souhaites l'intégrer intelligement dans ta routine de récupération.

Pour approfondir le sujet, je t’invite à lire cet article complet les mécanismes physiologiques de la compression sur ton corps.

Les bienfaits de la compression

En exerçant une pression sur les muscles, la compression aide le sang à remonter vers le cœur et facilite l’élimination des déchets produits pendant l’effort, comme le lactate.

Pour faire simple, c’est un peu comme presser le fond d’un tube de dentifrice : on pousse ce qui stagne vers la sortie.

Résultat attendu : une circulation plus fluide, moins d’encombrement, et des muscles qui récupèrent plus vite.

Les origines de la compression

À la base, la compression vient du monde médical. Elle était utilisée pour limiter les œdèmes, aider la circulation veineuse ou éviter les thromboses.

Logiquement, cette approche a été adaptée au sport: quand tu t’entraînes, tu crées aussi des conditions qui ralentissent la circulation de ton sang.

La compression a donc naturellement trouvé sa place dans la récupération physique, en reprenant les mêmes principes de base.

Les deux types de compression

Quand utiliser la compression?

À enfiler après un effort intense ou prolongé, dans l’heure qui suit, et à garder entre 2 et 24 heures selon ta tolérance. Elle peut aussi être utile pendant les longues phases d’immobilité comme les trajets en voiture ou pendant la nuit. Certains la portent aussi pendant l’effort, notamment en course à pied ou au tennis, pour limiter les vibrations musculaires.

À privilégier juste après un gros effort ou entre deux séances rapprochées (tournois, stages). Elle agit sur un temps plus court (20 à 30 minutes), avec un effet de drainage plus ciblé. Idéale quand tu veux dégonfler vite ou relancer la récupération nerveuse et circulatoire.

L'importance d'une bonne pression

Un vêtement moulant n’est pas forcément compressif. Pour qu’il y ait un réel effet physiologique, la pression exercée doit être mesurée : vise une pression entre 20 et 30 mmHg, ce qui correspond à la classe 2 en compression médicale.

Privilégie toujours une pression graduée : plus ferme à l’extrémité du membre, puis plus légère en remontant. Ce principe a pour but de respecter le sens naturel du retour veineux.

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